Questionnaire / Réflexion : La Famille
1- Quelle est
votre définition de la famille ?
En, effet,
comme le souligne le Cardinal André Vingt-Trois[1], le mot famille n’évoque plus une réalité communément
reconnue si bien qu’aussitôt qu’on l’emploie, on doit le qualifier par un
adjectif qui précise de quelle réalité on parle : famille classique, famille
monoparentale, famille explosée, famille recomposée, famille
homoparentale, etc.
Alors pour
vous, qu’évoque le mot famille ? Donnez votre définition de la
famille ?
2- Nous parlons
de famille. Mais peut-on parler de famille chrétienne ?
C’est quoi une
famille chrétienne ?
Que nous
relèvent les écrits bibliques ? Citez des passages.
3- Croyez-vous que, comme l’affirme Jean-Paul II,
la
famille est l’endroit privilégié pour l’accomplissement de la personne et de la
société, et que le futur du monde et de l’Église passe par elle ?
4- Prenez vous
souvent du temps pour parler en famille ?
5- Pensez-vous
que vos parents comprennent vraiment ce que vous vivez ? Quels sont les
domaines où ils ont du mal à vous comprendre ?
6- En tant
qu’enfant, qu’attendez-vous de vos parents ?
*****
Voici
quelques citations. Qu’en pensez-vous ? Vrai ou Faux ?
·
La famille est le premier
horizon de la vie.
·
Quand la famille se
défait, la maison tombe en ruines.
· La famille est un
ensemble de gens qui se défendent en bloc et s'attaquent en particulier.
·
Ta famille, ce n’est pas seulement de dîner
ensemble.
· C'est le sort des
familles désunies de se rencontrer uniquement aux enterrements.
· Quand tout va bien on peut compter sur
les autres, quand tout va mal on ne peut compter que sur sa famille.
Textes à méditer
* Luc
2, 21-40 – Gn 1-2
* CONSEIL PONTIFICAL POUR LA FAMILLE, CATÉCHÈSES
PRÉPARATOIRES POUR LA 6ème RENCONTRE MONDIALE DES FAMILLES. Mexique, D.F., 16-18janvier
2009. Quatrième catéchèse : La famille transmet les vertus et les
valeurs :
§ 1. La famille, née de la communion intime de vie et
d’amour conjugal fondée sur le mariage d’un homme et d’une femme, est le lieu
premier des relations interpersonnelles, le fondement de la vie des personnes
et le prototype de toute organisation sociale. Ce berceaux de vie et d’amour
est le lieu approprié dans lequel l’homme naît et grandit, reçoit les premières
notions de vérité et de bien, là où il apprend ce que veut dire aimer et être
aimé et, par conséquent, que veut dire être une personne. La famille est la
communauté naturelle où se passe la première expérience et le premier
apprentissage de la socialité humaine, en elle non seulement on découvre la
relation personnelle entre le « moi » et le « toi », mais on passe au « nous ».
La donation réciproque de l’homme et de la femme unis en mariage, crée une
ambiance de vie dans laquelle l’enfant peut développer ses capacités, prendre
conscience de sa dignité et se préparer à affronter son destin unique et qui ne
se peut répéter. Dans ce climat d’affection naturelle qui unit les membres de
la communauté familiale, chaque personne est reconnue et responsabilisée dans
sa singularité.
1994
- ANNÉE DE LA FAMILLE, LETTRE DU PAPE JEAN-PAUL II AUX FAMILLES
Chères familles !
La célébration de l'Année de la Famille m'offre l'heureuse
occasion de frapper à la porte de votre maison, moi qui voudrais vous saluer
avec une grande affection et m'entretenir avec vous. Je le fais par cette
Lettre, en prenant pour point de départ l'expression de l'Encyclique Redemptor hominis, que j'ai
publiée dès le début de mon ministère de Successeur de Pierre. J'écrivais alors
: l'homme est la route de
l'Eglise (1).
Par cette expression, je voulais évoquer avant tout les
innombrables routes le long desquelles l'homme chemine, et je voulais en même
temps souligner le profond désir de l'Eglise de l'accompagner dans cette marche
sur les routes de son existence terrestre. L'Eglise prend part aux joies et aux
espoirs, aux tristesses et aux angoisses (2) de la marche quotidienne des
hommes, dans la conviction intime que c'est le Christ lui-même qui l'a envoyée
sur tous ces sentiers : c'est lui qui a confié l'homme à l'Eglise, qui l'a
confié comme « route » de sa mission et de son ministère.
La famille, route de l'Eglise
Parmi ces nombreuses routes, la
famille est la première et la plus importante : c'est une route commune, tout en
étant particulière, absolument unique, comme tout homme est unique ; une route
dont l'être humain ne peut s'écarter. En effet, il vient au monde normalement à
l'intérieur d'une famille ; on peut donc dire qu'il doit à cette famille le
fait même d'exister comme homme. Quand la famille manque, il se crée dans la
personne qui vient au monde une carence préoccupante et douloureuse, qui pèsera
par la suite sur toute sa vie. L'Eglise se penche avec une affectueuse
sollicitude vers ceux qui vivent une telle situation, car elle connaît bien le
rôle fondamental que la famille est appelée à remplir. Elle sait, en outre, que
normalement l'homme quitte sa
famille pour réaliser à son tour, dans un nouveau noyau familial, sa vocation
propre. Même s'il choisit de
rester seul, la famille demeure pour ainsi dire son horizon existentiel, la
communauté fondamentale dans laquelle s'enracine tout le réseau de ses relations
sociales, depuis les plus immédiates, les plus proches, jusqu'aux plus
lointaines. Ne parlons-nous pas de « famille humaine » à propos de l'ensemble
des hommes qui vivent dans le monde ?
La famille a son origine dans l'amour même du Créateur pour le monde
créé, comme il est déjà dit « au commencement », dans le Livre de la Genèse (1,
1). Dans l'Evangile, Jésus le confirme pleinement : « Dieu a tant aimé le monde
qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Le
Fils unique, consubstantiel au Père, «
Dieu, né de Dieu, Lumière née
de la Lumière », est entré
dans l'histoire des hommes par la famille : «
Par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout
homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, 1 il a aimé avec un cœur d'homme.
Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à
nous, hormis le péché » (3). Si donc le Christ « manifeste pleinement l'homme à
lui-même » (4), c'est d'abord par la famille dans laquelle il a choisi de
naître et de grandir qu'il le fait. On sait que le Rédempteur est resté caché à
Nazareth pendant une grande partie de sa vie, « soumis » (Lc 2, 51), en tant
que « Fils de l'homme », à Marie sa Mère, et à Joseph le charpentier. Cette «
obéissance » filiale n'est-elle pas la première expression de l'obéissance à
son Père « jusqu'à la mort » (Ph 2, 8) par laquelle il a racheté le monde ?
Le mystère divin de l'Incarnation du Verbe a donc un rapport
étroit avec la famille humaine. Et cela, non seulement avec une famille, celle de Nazareth, mais
en quelque sorte avec toute famille, d'une manière analogue à ce que dit le
Concile Vatican II à propos du Fils de Dieu qui, par l'Incarnation, « s'est en
quelque sorte uni lui-même à tout homme » (5). A la suite du Christ « venu »
dans le monde « pour servir » (Mt 20, 28), l'Eglise considère que servir la
famille est l'une de ses tâches essentielles. En ce sens, l'homme et la famille
également constituent « la route de l'Eglise ».
Vous trouverez à l’adresse suivante tous les autres textes et documents
de référence sur la famille :
[1] Colloque « Familles et société :
quels choix pour demain ? » 1er et 2 octobre 2011 à la Cité Universitaire de
Paris.
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