Au milieu de la
foule des pèlerins venus à Jérusalem pour la Pâque, Jésus, monté sur un âne sur
les pas duquel les disciples étendent leurs manteaux, est accueilli avec les
branches d’olivier et de palmier.
De nombreuses
années après la Nativité et la fuite en Egypte, l’âne entre de
nouveau en scène. Jésus désigne à ses disciples celui qu’il veut utiliser pour
entrer à Jérusalem, et il leur indique ce qu’ils devront dire à son
propriétaire pour qu’il leur prête l’animal.
Rassemblée pour
la fête de la Pâque près des murs et des portes de la
ville, la foule est soulevée par une vague d’enthousiasme quand Jésus entre
triomphalement dans la ville, accompagné de chants et d’hymnes que la liturgie
reprend dans le rite de la messe : "Hosanna au plus haut
des cieux ! Béni soit celui qui vient au nom du seigneur !"
La scène de
l’entrée à Jérusalem est complémentaire de celle de la montée au
Calvaire ; en moins d’une semaine, la situation va se renverser, et l’art
a parfois su saisir cette opposition : la même foule qui, ici, accueille
Jésus avec des honneurs royaux, étendant manteaux et brandissant rameaux d’olivier
et de palmier, là le raillera et clamera sa condamnation au motif, indiqué par
l’inscription sur la croix, qu’il s’est déclaré " Jésus de Nazareth, roi
des Juifs".
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