Celui qui veut suivre Jésus-Christ doit se renoncer et prendre sa
croix.
Se renoncer, c'est ne pas chercher les
satisfactions de son amour-propre.
Hélas ! Qu’elle est malheureuse, l'âme qui
se laisse dominer par l'amour-propre !
Il y a deux sortes de mortifications :
l'une intérieure et l'autre extérieure.
Celui qui se mortifie intérieurement
s'efforce de réprimer ses passions,
en particulier celle qui exerce sur lui la
plus grande influence.
Malheur à celui qui ne triomphe pas de son
défaut dominant !
Il n'est pas loin de se perdre. Au
contraire, s'il en triomphe, il parviendra sans peine
à remporter une victoire complète.
Celui qui se mortifie extérieurement,
lutte contre les inclinations perverses de ses sens.
Il mortifie ses yeux : c'est par les yeux que la première atteinte
de la mort entre dans une âme. Il mortifie sa langue, en ne faisant point de
médisance, et en ne prononçant jamais
aucune parole contraire à la sainte vertu.
Il mortifie sa bouche, "en mangeant pour vivre et non pas en
vivant pour manger."
Saint Alphonse de
Liguori.
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