Qu'il est beau de voir une nuit d'été le
ciel parsemé d'étoiles !
Qu'il fait bon, au printemps, s'asseoir au
bord de la mer, quand elle est calme, et qu'elle laisse voir, à travers ses
eaux, les rochers tapissés de verdure et les poissons qui s'y jouent.
Qu'il est délicieux encore de reposer ses
regards sur un jardin émaillé de fleurs, couvert de fruits, où coulent
mollement des ruisseaux limpides, où voltigent et gazouillent les petits
oiseaux.
On dit alors : " Oh ! Quel paradis !"
Quel paradis ? Ah ! Les beautés du Ciel
sont autrement délicieuses.
Ne connaissant que les splendeurs de la
terre, nous ne sommes pas capables de nous faire une idée des splendeurs du
Ciel !
Voici, ô mon Dieu, voici à vos pieds un
ingrat que vous avez créé pour le Paradis, mais qui, tant de fois, a préféré
l'enfer.
Ah ! Pardonnez-moi ma folie, je veux m'en
repentir jusqu'à la mort.
Saint Alphonse de Liguori.
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